lundi 30 juin 2008

dimanche 29 juin 2008

Plonk & Replonk

L'humour suisse peut être redoutable. Un exemple récent se trouve dans la dernière livraison trimestrielle de l'excellente revue "L'Alpe" sur le thème "Ô, Lacs !". On y trouve un portfolio de cartes postales et posters proposés par Ponk et Replonk, deux humoristes de La Chaux-de-Fonds. J'ai repris pour vous quelques pépites qui m'ont bien fait rire.







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Références
Le site de Plonk et Replonk est
http://www.plonkreplonk.ch/
Il y a une exposition de leurs plaisanteries jusqu'au 25 janvier 2009 au
Musée du Léman de Nyon
La revue L'Alpe est publiée par
Glénat et le Musée Dauphinois (9,45 euros le numéro sur abonnement).

vendredi 27 juin 2008

Hier, j'ai trouvé des escargots...





Septembre 1949, j'avais 7 ans, j'allais entrer en 9ème en pension à Saint Bonnet le Château...
Mon père gardait tout et j'ai donc retrouvé dans ses papiers cette lettre que je lui avais envoyée. J'en ai extrait comme titre de ce billet un bout de phrase sans faute d'orthographe. Encore que "Il a plue et devant la maison sa reverdit" n'aurait pas été mal non plus !

Saint Bonnet le Château se trouve dans le Forez, à 1000 mètres d'altitude au-dessus de la plaine de la Loire.


Sur cette photo (*), c'est un gros bourg plaisant dans un paysage riant. Mais qui n'est pas resté dans mon souvenir de petit pensionnaire de 7 ans comme une période très heureuse. C'était juste après la guerre de 39-45, la vie était encore dure pour tout le monde.
J'étais donc dans un pensionnat tenu par les Frères des Ecoles Chrétiennes, que l'on appelait aussi les "Frères Ignorantins". Un dortoir d'une soixantaine de lits, des rangées de lavabos où on se lavait les dents en brossant un dentifrice en poudre rose dans des boîtes rondes, des placards pour y ranger de rares friandises reçues dans des colis, ou ramenées de week-end. Des promenades le jeudi après-midi sur ce plateau du Forez battu par les vents : 6 kilomètres vers Estivareilles (le nom m'est resté...), autant au retour, en culottes courtes à grignoter le long du chemin des prunelles sauvages qui, gelées, étaient moins acres. Une cour de récréation propice en hiver aux glissades sur le sol enneigé et gelé. Et aussi un souvenir désagréable. Il arrivait que dans la cour, subitement, un groupe de pensionnaires se précipite sur l'un d'entre nous, le déshabille et le déculotte et le laisse ainsi, zizi à l'air, forcément humilié ! Ce qui, évidemment, m'est arrivé une fois. Comme quoi, la violence à l'école n'est pas une nouveauté.

Mais aussi d'autres petits souvenirs moins tristes. Les hannetons que l'on sortait d'une boîte en classe, que l'on faisait monter le long d'une règle du haut de laquelle ils s'envolaient lourdement. L'encre violette qui nous tâchait les doigts. Un dimanche de temps en temps, mon grand-père Gabriel montait à vélo me voir, et il m'amenait au restaurant du bourg. C'était la fête pour moi : vol-au-vent, escalope et champignons à la crème...

Et une distraction appréciée : servir la messe du soir comme enfant de coeur à l'Abbatiale, moyen de quitter un peu le pensionnat. Et revenir dans la nuit, à faire des étincelles en frottant violemment les pavés avec nos galoches ferrées à semelles de bois sur le chemin du retour.

Mais c'était aussi les cours très sérieux des bons frères. Je vois encore cette carte de l'Afrique, avec ces fleuves et montagnes que l'on avait appris par coeur : le Fouta Djalon, le Ruwenzori, des mots pleins d'exotisme que je me rappelle encore... J'étais un élève attentif et consciencieux, ce témoignage de satisfaction l'atteste. Comme je le disais dans une autre lettre que je n'ai pas retrouvée "Cette semaine, j'ai été 1er. J'essaierai de faire mieux la prochaine fois !" Mais peut-être voulais-je dire qu'un 99/100, cela pouvait être encore amélioré.


(*) Photo de smith42100, publiée dans Google Maps

mardi 24 juin 2008

La 317ème section ?


Non, ce n'est pas une image tirée du film de Pierre Schoendoerffer. Et ce n'est pas non plus Jacques Perrin qui précède ce petit groupe de soldats français durant la guerre d'Indochine. C'est mon père vers 1953/54, il était alors capitaine.

vendredi 20 juin 2008

The Big Picture, du Boston Globe




Une vieille femme irakienne s'accrochant à un camion de l'armée américaine, une des magnifiques photos regroupées dans ce remarquable blog photo : The Big Picture, émanation du Boston Globe (photo de l'US Air Force).

Et ci-dessous, 2 photos Gif animées montrant les petits tourbillons qui se forment à la surface de Mars (photos de la NASA, mai 2005)



lundi 16 juin 2008

Je n'ai rien compris au Japon

Je suis allé au Japon en été 1992, à l'occasion d'un congrès et après avoir passé près de 3 semaines en Indonésie. Ayant particulièrement apprécié le séjour en Indonésie, je suis revenu du Japon très déçu, mais c'est surement de ma faute, beaucoup de personnes appréciant énormément ce pays. Suivent donc les points faibles de mon voyage...

1° Taxi

Arrivés à l'aéroport de Narita, on cherche la navette pour Shinjuku, au centre de Tokyo. Impossible de trouver cette navette malgré tous nos efforts. De guerre lasse, on se décide à prendre un taxi, sans savoir que cela fait un trajet de plus de 75 kilomètres. A mi-chemin, le taxi nous confie à un collègue pour la fin de la course... On ne comprend pas ce changement, on paie le début du parcours et on continue. Arrivée à notre hôtel. Total du coût des 2 taxis : 1100 francs de l'époque soit 170 euros, très désagréable entrée en matière !

2° L'hôtel

Nous avions réservé un hôtel avant de partir via une amie japonaise qui nous avait orientés dans notre recherche. 150 US$ de 1992 (100 euros de maintenant + inflation) m'avaient semblé suffisants compte tenu du montant limité des frais de déplacement pris en compte par mon université. Il était assez près du lieu du congrès, mais chambre minuscule ressemblant à une petite cabine de bâteau avec une salle de douche façon camping-car. Une télé toutefois. Avec des films pornos dans lesquelles étaient vigoureusement floutées les parties "génitaux" (comme disait mon sergent dans ses cours de close-combat).

3° L'achat d'un kimono

C'était la mode en France de ces robes de chambre légère baptisées chez nous kimonos. On a voulu en acheter dans un grand magasin. On a fait beaucoup de chemin d'explications en indications avant de trouver ce que l'on voulait et qui n'a rien à voir avec ce que les japonais appellent kimonos.

4° Un jeu de Go pour notre fils

On a voulu offrir un jeu de Go à notre fils. A l'hôtel, on nous a indiqué, dans un anglais difficile à comprendre un magasin. L'adresse était quelque chose comme R24-12-52. On a réussi à trouver, mais quelle galère...

5° Une excursion à Kyoto

On a cherché une visite organisée pour 2 ou 3 jours à Kyoto, dont on avait entendu grand bien. Le prix était dément, mais comment trouver mieux ? On a renoncé.

6° Retour par KLM

On devait quitter le Japon le mardi au bout de 8 jours. Mais le vendredi, dernier jour du congrès on a réussi à trouver un avion pour le lendemain. Et on est parti au bout de 5 jours en n'ayant rien compris au Japon.

mercredi 11 juin 2008

Experts ou professionnels ?

Nous sommes inondés d'opinions émanant d'auto-proclamés "experts" dont on se rend compte après coup de l'intérêt très relatif de ce qu'ils nous avaient raconté.

Nous en avons eu un exemple avec les économistes qui dans les six derniers mois n'ont cessé de vilipender J.-C. Trichet de la Banque Centrale Européenne parce qu'il ne baissait pas les taux d'intérêt comme le faisait son homologue américain. Et puis on se rend compte maintenant que sa politique a été la bonne, mais pas un économiste "Cassandre" de 2007/début 2008 pour venir faire repentance.


Dans le genre "expert", j'ai été personnellement bien servi par un géomètre "expert auprès des Tribunaux" (voir ici). Il a facturé 3 756 euros, heureusement payés par mes adversaires, un rapport que la Juge a dû écarter tant il était contraire à la réalité de la situation. Et j'ai pû vérifier à cette occasion combien étaient "professionnels" les juges auxquels j'ai eu à faire.

Plus récemment, c'est le jugement d'annulation d'un mariage pour "erreur sur les qualités essentielles de la personne" (Article 180 du Code Pénal). Et c'est le déchaînement des experts ès "Il est scandaleux d'annuler un mariage parce que la mariée n'était pas vierge". Ce qui, formulé comme cela, ne mange pas de pain, comme on dit. Car c'est Rachida Dati (probablement ni experte, ni professionnelle...) qui avait raison dans sa première intervention. S'agissant d'une affaire de Droit (et le Droit n'a que peu de choses à voir avec la Morale), ce sont les "professionnels" qui là encore sont ceux qui ont raison, mais que l'on ne veut pas écouter.
Voir à cet égard le billet de Maître Eolas.

Même la très respectable (ceci dit sincèrement) Gisèle Halimi d'y aller de son couplet dans le Monde. Peut-être qu'arrivant à l'âge de la retraite quitte-t'elle le camp des "professionnels" pour accéder à celui des "experts"...

vendredi 6 juin 2008

While My Guitar...

Les Films du Réel proposent, parmi nombre d'excellentes vidéos, un duo lors du concert le 22 mai 2007 à la Cigale de Renan Luce. Il a invité Emily Loizeau et ils chantent "While My Guitar Gently Weeps" de Georges Harrison et les Beatles. J'ai repris ici cette vidéo, la chanson elle-même commence à 1mn30, les paroles suivent :



I look at you all see the love there that's sleeping / While my guitar gently weeps
I look at the floor and I see it needs sweeping / Still my guitar gently weeps
I don't know why nobody told you how to unfold your love
I don't know how someone controlled you
They bought and sold you.

I look at the world and I notice it's turning / While my guitar gently weeps
With every mistake we must surely be learning / Still my guitar gently weeps
I don't know how you were diverted / You were perverted too
I don't know how you were inverted / No one alerted you.

I look at you all see the love there that's sleeping / While my guitar gently weeps
Look at you all . . .
Still my guitar gently weeps.

mardi 3 juin 2008

Vanitas, vanitatis...

La mésaventure que je relate dans le billet précédent - une usurpation de mon identité pour faire une arnaque - m'a amené à me poser la question de l'origine des visites sur mon blog. Eh bien, les deux recherches les plus fréquentes par lesquelles les internautes y arrivent sont :


"POULET GRILLE"

et

"PAPIERS D'IDENTITE"



La curiosité pour le poulet grillé me laisse rêveur, et cette carte d'identité (maintenant complètement maquillée) montre l'ampleur de mon imprudence.

Tout ceci pour dire que ma vanité en prend un sacré coup ! On s'applique à trouver des sujets que l'on pense intéressants, on essaie de les mettre en forme joliment, on les agrémente de photos bien choisies, et ce qui amène les lecteurs dans votre blog est en fait bien décevant...

Certes, parfois on se dit que le lecteur a peut-être trouvé un peu de ce qu'il cherchait, comme dans cette requête "cimetière à santiago de cuba" ou celle-là "peinture amour profane amour sacré" ou même "resto pas cher a venise".

Mais la déception ultime, c'est cette recherche : "emily escort girl"... A moins que ce ne soit Emily herself qui recherche mon blog pour voir si j'ai encore écrit une bêtise sur elle !