mardi 30 septembre 2008

Achats et pouvoir d'achat

On parle beaucoup de pouvoir d'achat, terme que Nicolas Sarkozy a voulu mettre au coeur de sa campagne présidentielle de son présent quinquennat. Et il y est en plein, effectivement !

Une dépense récente m'a interpellé à cet égard. Devant garder mes quatre petits-enfants durant 15 jours, j'ai réalisé qu'il était interdit de transporter 4 enfants dans une voiture normale. Et se balader à deux voitures n'était pas une solution valable. Nous nous sommes donc rabattus sur la location pendant deux semaines d'un Opel Zafira 7 places. Un peu de shopping sur internet, et je me suis rapidement fixé sur une offre Europcar. Avec 3500 kilomètres gratuits (je n'en ai utilisé que 1200), en payant immédiatement, il m'en a coûté tout compris 588 euros. Et je me suis dit que ce n'était pas si cher que cela...

Avec toutes les vidéos que j'ai faites, il me faut une place énorme. J'ai déjà des disques durs externes, mais ils deviennent insuffisants. Il y a 2 ans, j'ai acheté un 320 MB pour 135 euros. En ce moment, je peux trouver 500 MB pour 65 euros. Mais je vais attendre un peu que le disque de 1 Terabytes (1000 MB) passe en dessous de 100 euros, ce qui ne saurait tarder. Là aussi, j'en ai beaucoup plus pour mon argent.

A l'évidence, avec de telles baisses dans certaines gammes de produits, et une inflation moyenne dans les 2 ou 3 %, cela fait forcément du 5 ou 10% dans d'autres types d'achats, comme la nourriture, le logement ou les services. Malheur à ceux dont le panier doit se contenter de cette dernière gamme de produits...

dimanche 21 septembre 2008

Le retour du plombier polonais

Imaginons que j'ai des travaux à faire dans ma nouvelle maison, d'assez gros travaux mais faisables par un artisan tous corps de métiers. Je me renseigne autour de moi et on me parle d'un plombier polonais qui travaille très bien. Au noir, disons-le tout de suite.

Imaginons que cet artisan polonais soit aux Assedic de son pays, il y retourne tous les mois pour pointer.

Imaginons que moi aussi je sois au chômage, mais prêt à travailler pour une petite boîte en Suisse. Comme je suis dans l'informatique, même pas besoin d'y habiter et subir le coût de la vie en Suisse pour travailler. Au noir, il va sans dire.



Evidemment, je ne suis pas au chômage, ni ne travaille au noir. Et je n'ai pas de nouvelle maison avec des travaux à y faire faire à un plombier polonais. Mais comme les RMIstes britanniques du Périgord, cette situation est-elle inimaginable ? Vive l'Europe !

mercredi 17 septembre 2008

De YouTube à DailyMotion

Furieux d'avoir vu mon compte YouTube purement et simplement supprimé, je me suis rabattu sur DailyMotion. Bien m'en a pris, la qualité des vidéos est bien meilleure, et on a la possibilité de faire des choses intéressantes, tel que ce "Video Wall" des premières vidéos que j'ai téléchargées.

samedi 13 septembre 2008

P.M.R.

L'autre jour, à une station d'essence d'autoroute, je vais aux toilettes. En passant devant les toilettes "Handicapés",


je vois sur la porte le panneau suivant que l'on y avait collé :

"Toilettes hors d'usage. Merci d'utiliser les toilettes PMR côté Femmes"

Je me gratte la tête pour essayer de voir ce que "PMR" peut bien vouloir dire. Et je réalise qu'il s'agit de "Personnes à Mobilité Réduite"... Le politiquement correct a encore frappé. Et avec cette manie des sigles, pas sûr que les cons "mal comprenant" s'y retrouvent.

mercredi 10 septembre 2008

7 fois plus...

La mise en service du LHC, l'accélérateur de particules le plus puissant du monde au CERN à Genève, me rappelle des statistiques intéressantes. J'ai souvenir qu'il y a quelques années, j'avais lu qu'il y avait 7 fois plus d'avocats aux USA qu'en France. Et qu'il y avait 7 fois plus de physiciens en Europe qu'aux USA...

Mais tout va mieux. Depuis lors, on a un avocat d'affaires à la tête de l'Etat. Et Valérie Pécresse est en train de nous concocter un trou noir pour la Recherche !

mardi 9 septembre 2008

Le jour où j'ai foutu à plat la couverture radar du Sud-Est


Mon service militaire s'est déroulé sur la base aérienne BA 942, c'est-à-dire à Bron, près de Lyon. Il y avait alors l'aérodrome civil réservé maintenant à l'aviation d'affaires depuis que l'aéroport de Lyon est parti à Satolas. Apparemment, les militaires sont aussi partis si l'on en croit cette description actuelle de ma BA 942. Comme à cette époque à l'Ecole des Mines de Saint Etienne nous étions tenus de suivre l'IMO (ou Instruction Militaire Obligatoire) pendant les 3 années d'études, je suis rentré directement comme Sous-Lieutenant après 2 mois initiaux à Caen. J'aurai l'occasion de revenir sur cette année avec mon bel uniforme d'aviateur, entre Bron, Satolas, Corbas et la Croix-Rousse. Pour l'heure, je voudrais évoquer un de mes faits d'armes peu glorieux.

Dans les premiers mois, nous étions deux jeunes ingénieurs appelés avec le grade de sous-lieutenant. Mon collègue que j'allais remplacer avait fait les Arts et Métiers.

Un jour, on nous demande - nous n'avions pas grand chose à faire, il faut dire - de tenter de faire fonctionner un générateur électrique de secours pour la station radar. Il était tout neuf, mais personne n'avait réussi à le faire fonctionner. Situé dans un petit hangar à Satolas près des radars militaires, il était censé prendre instantanément le relais si le courant électrique tombait en panne. Pour cela, un moteur diesel assez puissant devait tourner en permanence entraînant un volant - volumineuse masse métallique cylindrique - le tout couplé à un générateur électrique. Si le courant venait à disparaître, le générateur devait immédiatement prendre le relais entrainé par le volant initailement, puis par la montée en puissance du moteur diesel.

Nous commençames donc par le moteur diesel et nous pûmes le faire fonctionner au bout de 2 ou 3 jours. Il s'agissait alors de voir dans quelle mesure le générateur pouvait se coupler au réseau. Je n'ai jamais compris comment on nous a lancé dans cette aventure alors que c'était le rôle de l'installateur de laisser un appareil en état de marche avec les instructions adéquates. Nous n'y connaissions rien ou pas grand chose, mais on était jeunes et audacieux, il ne nous restait, nous semblait'il, qu'à baisser un levier pour effectuer ce couplage sur le réseau...

C'éait une journée de janvier, un peu de neige aux alentours dans une campagne brouillardeuse, c'est mon copain qui a baissé le levier. Et là, un énorme arc électrique, un éclair aveuglant, nous nous retrouvons dehors hagards, tout était jaunâtre dans une vision très altérée par l'arc électrique. On se demandait quelles conséquences il avait pû y avoir... Nous sommes revenus à la base et avons rapidement appris que la couverture radar sur tout le quart sud-est de la France avait disparu, et je crois bien que cela a duré une heure ou deux. Nous avons fait profil bas, mais pas autant que nos supérieurs. Et je ne suis pas sûr que Le Progrès ait eu vent de l'incident... La "grande muette", comme on dit. Quant à moi, par la suite j'ai réservé mes talents au changement de fusibles que l'on me demandait de faire, sarcastiquement accompagné de la formule : "Toi qui es ingénieur, ..."