vendredi 15 mai 2009

See you later...

180 billets depuis septembre 2007, je ne pensais pas aller si loin dans ce blog quand j'ai démarré... Mais maintenant, je m'essoufle, pas facile de se renouveler et de trouver des sujets dignes d'intérêt. Alors je vais faire une pause, et on verra à la rentrée si j'ai encore quelque chose à dire d'intéressant.
En attendant, j'ai en chantier un bouquin tiré de ce blog que je destine à mes enfants, à ma famille proche et à mes bons amis. Et à terme à mes petits enfants.
Je le fais avec Blurb.com. Je vous tiendrai au courant quand ce sera fait, d'ici la fin du mois en principe.
Au revoir, j'espère. JC

jeudi 7 mai 2009

Un filet d'oranges de 2 kilos



Pour le petit déjeûner le matin, je fais un jus d'oranges, auxquelles j'ajoute un demi pamplemousse. J'achète mes oranges sous la forme de filets de 2 kg. Et jusqu'à présent, je me fiais à l'étiquette qui me disait "Oranges à jus", à ne pas confondre avec celles "A manger", à peine plus chères. Un jour que ces "Oranges à jus" venaient à manquer, je me suis rabattu sur celles mentionnées "A manger". Et je n'ai pas été décu !!! Juteuses, bonnes et meilleures que les autres, la différence de prix ne justifiait pas, au contraire, de les éviter pour le jus du matin.

Et je me suis donc aperçu que "Oranges à jus" ne voulait pas dire que ces oranges étaient particulièrement adaptées pour qui voulait faire du jus d'oranges frais. Puisqu'en réalité elles étaient moins juteuses que les autres ! Non, il fallait comprendre qu'elles n'étaient pas appropriées comme "Oranges à manger"...

Une fois encore, je m'étais fait avoir par la subtile sémantique de la grande distribution ! Qui, grâce à des nigauds comme moi, arrive à faire un bien meilleur bénéfice sur des produits de moindre qualité...

lundi 4 mai 2009

La 2CV verte


Trois précédents billets ont évoqué mes voyages d'étudiant dans les années 1962-64. Ils eurent lieu avec ma 2CV, comme je l'ai dit. Durant près de 3 ans, j'ai dépassé les 110 000 kilomètres au compteur car outre ces voyages, je faisais beaucoup d'aller-retours entre Saint Etienne et Lyon. Je connaissais la route par coeur. Il n'y avait pas d'autoroute alors, c'était quand même pied au plancher. Mais la vitesse de pointe n'excédait pas 90 km/h...


Je l'ai vendue à la fin de mon service militaire, et pour en faciliter la vente, j'avais reculé les numéros du compteur vers les 80 à 90 000 kilomètres. Mais en définitive, c'est mon ami Michel qui me l'a achetée au moment de partir en Kabylie comme coopérant pour son service militaire.

Michel me rappelait récemment qu'avant de la vendre sur place en juillet 67, il avait arpenté toute l'Algérie, et il était descendu me voir à Noël 1966 à Hassi-Messaoud. C'est la dernière fois que j'ai vu la 2CV verte, pour un Noël passé avec Michel, Claude et Jean-Paul, ainsi que leurs compagnes. Je n'étais pas encore marié, et j'avais invité pour ces vacances de Noël celle qui n'était alors, pour ma hiérarchie, que ma "cousine".

Cette 2CV verte se balade-t'elle encore dans les collines de Kabylie ?