Tiré de l'interview d'Ingrid Bétancourt par David Pujadas au JT de 20heures du 3 juillet (*).
"Il n'y a aucune fatigue dans la liberté"
"Ce n'était pas un traitement que l'on puisse réserver à un être vivant... Je n'aurais pas donné le traitement que j'ai reçu à un animal, même peut-être pas à une plante."
"Lorsque j'étais là-bas, entre leurs mains, j'avais des poussées de violence en moi. Mais je ne voulais plus sentir en moi une espèce de spasme de haine qui de temps en temps me secouait. Je me disais aussi qu'une fois libre, je devais être libre de tout, et en particulier libre de haine... Je pense que ce sont des attitudes qui vous rendent esclave."
"Oui, je crois que je suis profondément changée, tout en étant la même"
"J'aurais pû me prendre au jeu. C'est horrible à dire, mais quand on vous traite comme un chien, vous terminez par vous comporter comme un chien."
"Quand je les ai eus [mes enfants] en face de moi, j'ai trouvé que la réalité était meilleure que le rêve."
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