Il est de bon ton, quand on écrit un livre, de remercier les uns ou les autres. Des livres, j'en ai écrits quelques-uns, dans la douleur souvent. Mais au moment d'imaginer une dédicace, je me voyais mal écrivant "A ma femme, sans laquelle bla-bla-bla" ou "Pour mes enfants Cunégonde et Gontrand...". Je m'en suis sorti avec une pirouette consistant à mettre des proverbes vénitiens, en hommage aux ancêtres de mon épouse. Je vous en livre ici quelques-uns, avec leur traduction et contexte.
" Quando il sole tramonta,
L'asino s'imponta "
(1) Quand le soleil se couche, l'âne s'accroche...
" Co i xe più i passi che i boconi,
L'è un andar da coioni "
(2) Quand il y plus de pas que de bouchées, c'est un voyage de couillon
" Per saver la verità,
Bisogna sentir due busiari "
(3) Pour connaître la vérité, il faut écouter deux menteurs
" Se cambia forno,
Ma no fornèr "
(4) On change de four, pas de boulanger
(1) Ecrire, pour moi, était une véritable épreuve. Et tarabusté par mon éditeur, j'étais un peu en retard pour finir la rédaction...
(2) Beaucoup de travail pour écrire celui-là. Et peu confiant dans la perspective de voir les ventes à la hauteur de l'effort que m'avait demandé ce livre. Mais il s'est bien vendu, mon éditeur a été satisfait et m'a encouragé pour la suite.
(3) Pris de vitesse pour la rédaction, j'ai demandé à un excellent étudiant que j'avais en Mastère de m'aider dans la rédaction de 2 chapîtres. Il était brillamment sorti de Sciences-Po Paris, et j'ai pu voir à quel point ma prose était lourdingue comparée à la sienne !
(4) Bonnes ventes justifiant une deuxième édition, par les mêmes auteurs.
" Quando il sole tramonta,
L'asino s'imponta "
(1) Quand le soleil se couche, l'âne s'accroche...
" Co i xe più i passi che i boconi,
L'è un andar da coioni "
(2) Quand il y plus de pas que de bouchées, c'est un voyage de couillon
" Per saver la verità,
Bisogna sentir due busiari "
(3) Pour connaître la vérité, il faut écouter deux menteurs
" Se cambia forno,
Ma no fornèr "
(4) On change de four, pas de boulanger
(1) Ecrire, pour moi, était une véritable épreuve. Et tarabusté par mon éditeur, j'étais un peu en retard pour finir la rédaction...
(2) Beaucoup de travail pour écrire celui-là. Et peu confiant dans la perspective de voir les ventes à la hauteur de l'effort que m'avait demandé ce livre. Mais il s'est bien vendu, mon éditeur a été satisfait et m'a encouragé pour la suite.
(3) Pris de vitesse pour la rédaction, j'ai demandé à un excellent étudiant que j'avais en Mastère de m'aider dans la rédaction de 2 chapîtres. Il était brillamment sorti de Sciences-Po Paris, et j'ai pu voir à quel point ma prose était lourdingue comparée à la sienne !
(4) Bonnes ventes justifiant une deuxième édition, par les mêmes auteurs.
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