mardi 18 novembre 2008

Dégoûts partagés



J'ai deux amies prénommées Françoise qui n'ont pas mes idées politiques, loin s'en faut. Elles seront contentes que j'attire leur attention sur ce billet dans le blog Chroniques Judiciaires de la journaliste du Monde Pascale Robert-Diard.


Voici ce qu'elle écrit :

" A la suite d’un compte-rendu d’audience du procès de l’Angolagate, Jean-Christophe Mitterrand a adressé le droit de réponse suivant:

S’il est tout à fait vrai que j’ai reçu de Pierre-Joseph Falcone des sommes d’argent, c’est seulement par le procédé de virements bancaires en provenance de comptes étrangers. Il est faux en revanche que j’ai reçu quelque paiement en espèces que ce soit et il est inexact qu’un tel fait soit soutenu par l’accusation. Je ne suis d’ailleurs pas poursuivi de ce fait devant le tribunal”.

M. Mitterrand est en effet poursuivi pour avoir perçu de janvier 1997 à juillet 2000 sur un compte ouvert dans une banque suisse à Genève, des virements ordonnés par Pierre Falcone pour un montant de 14 millions de francs. Pendant l’instruction, il a expliqué que cette rémunération correspondait à des prestations de conseil.

Il ajoutait: “Il est possible qu’il [Pierre Falcone] m’ait remis un jour 200 francs pour prendre un taxi. Je n’exclus pas que, de temps en temps, il m’ait donné 200 francs par ci ou 1000 francs par là”.

Les sommes versées sur ce compte suisse n’ont pas fait l’objet de déclarations fiscales en France.

L’information judiciaire a également établi que les premiers versements avaient été perçus par M. Mitterrand alors qu’il était indemnisé en France au titre de l’assurance-chômage par l’ASSEDIC pour un montant de 326.000 francs.

M. Mitterrand avait été licencié en octobre 1995 du poste qu’il occupait à la Générale des eaux depuis avril 1992, moyennant un salaire mensuel de 79.700 francs. Il avait obtenu de cette société une indemnité de licenciement transactionnelle d’un montant de 700.000 francs.

Le cas de M. Mitterrand sera examiné à l’audience du mercredi 19 novembre.
"

Un droit de réponse fort mal venu !

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