mercredi 18 février 2009

Chianti et mortadelle

Le dimanche matin, je fais le marché et m'arrête à une échoppe de produits italiens, curieusement tenue par un sympathique gallois nommé Garreth.

Une dame a commandé dimanche dernier de la mortadelle en disant que c'est moi qui l'avait incitée à se remettre à en acheter à Garreth. En effet, elle m'avait entendu dire une fois que dans ma jeunesse, manger de la mortadelle était un calvaire tant c'était pour moi synonyme de mauvaise qualité, de mélange de n'importe quoi et de gras collant dans la bouche. Alors que maintenant, je l'appréciais. Je ne sais si celle de Garreth est bonne parce que venant d'Italie, il faudra que j'essaie celle de Carrefour... Toujours est-il que le refrain sur "les bons produits d'hier que nous mangions dans notre jeunesse" est complètement faux en l'occurrence. C'est ce que confirmait cette dame, qui me remerciait de le lui avoir fait remarquer.

Même souvenir en ce qui concerne le Chianti. Quand j'étais étudiant et que j'allais dans une pizzeria, nous avions droit à une bouteille ronde avec un col allongé, enveloppée de paille et de marque, me semble-t'il, Ruffino. C'était une infame piquette ! Depuis, j'ai appris que ce vin originaire de Toscane, à base de cépage San Giovese, dans des bouteilles sans folklore est souvent un excellent vin. Ceci dit, il vaut mieux vérifier la présence du "coq noir" sur la capsule du bouchon. Et la différence entre "DOC" ("Denominazione di Origine Controllata") et "DOCG" (idem + "Garantita" !) me laisse un peu rêveur.

En conclusion, "il est toujours joli le temps passé", mais je ne suis pas près de regretter les fayots et les épinards que je mangeais en pension en 1948.

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