Jeudi 29 janvier dernier, journée de grève. Eh bien, à 10 heures, j'étais sur l'avenue Jean-Jaurès à Grenoble. Pas de problème pour venir, il y avait un tram toutes les 10 minutes. Et les bistrots étaient ouverts : j'ai pu m'y réfugier un quart d'heure pour me réchauffer car il faisait froid. Et donc le rhume de cerveau que j'avais s'est transformé les jours suivants en amygdalite, bronchite puis trachéite, j'en sors tout juste maintenant... Mais sans regret d'avoir défilé deux heures durant, ce dont je ne suis d'ailleurs pas coutumier.
50 000 manifestants selon le Dauphiné Libéré, pas loin d'un record. Et contrairement à ce que les ministres de service dénonçaient en évoquant une "grève" injustifiée, inutile, non citoyenne eu égard à la crise, ce défilé était moins une revendication qu'une protestation. Depuis une vingtaine d'années, l'écart des revenus s'est agrandi considérablement, la financiarisation de l'économie a profité aux plus riches qui attendaient des rendements de 10% à 15%, tout cela pour nous amener dans le mur. Et maintenant, qui va payer les pots cassés ? C'est ce que se demandaient les gens qui défilaient.
D'autres défilaient au Forum de Davos (je vous parlerai un jour de ma présence au World Economic Forum de Davos en 1986) et résumaient bien ce sentiment : "YOU are the crisis"...
Je n'ai pas eu le réflexe de photographier un gamin de 8 ans, venu avec ses parents et qui résumait ce sentiment. Il avait scotché sur un bâton un bout de carton sur lequel il avait écrit maladroitement : "Je suis pas content !"
50 000 manifestants selon le Dauphiné Libéré, pas loin d'un record. Et contrairement à ce que les ministres de service dénonçaient en évoquant une "grève" injustifiée, inutile, non citoyenne eu égard à la crise, ce défilé était moins une revendication qu'une protestation. Depuis une vingtaine d'années, l'écart des revenus s'est agrandi considérablement, la financiarisation de l'économie a profité aux plus riches qui attendaient des rendements de 10% à 15%, tout cela pour nous amener dans le mur. Et maintenant, qui va payer les pots cassés ? C'est ce que se demandaient les gens qui défilaient.
D'autres défilaient au Forum de Davos (je vous parlerai un jour de ma présence au World Economic Forum de Davos en 1986) et résumaient bien ce sentiment : "YOU are the crisis"...
Je n'ai pas eu le réflexe de photographier un gamin de 8 ans, venu avec ses parents et qui résumait ce sentiment. Il avait scotché sur un bâton un bout de carton sur lequel il avait écrit maladroitement : "Je suis pas content !"
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