Mis en bouche par le 4-0 au bout de 40 minutes que le Barça infligeait à l'OL quelques jours auparavant, nous sommes allés hier dimanche au Stade des Alpes de Grenoble, mon beau-fils et moi, pour voir le choc Grenoble-Saint Etienne. Car il est un ardent supporter des Verts, et que je voulais voir ce nouveau stade.
Pour le stade, je n'ai pas été déçu, c'est une très belle architecture avec vue garantie sur les montagnes environnantes. Belle pelouse, belle lumière, à un quart d'heure du coup de sifflet, les supporters stéphanois sont déjà véhéments, ils sont venus en masse !
Tout cela me rappelle mes vingt ans, quand j'allais au stade Geoffroy Guichard à Saint Etienne. Pas de tribunes confortables pour nous mais des gradins en terre battue, debouts pendant 90 minutes pour applaudir les exploits de Abbes, Jacquet, Oleksiak ou Rijvers...
Mais le match vient de débuter. Lentement de part et d'autre ! On atteint la mi-temps sur un score vierge, mais la température est plaisante : 22° au tableau d'affichage.
Cela s'anime un peu ensuite, surtout vers la fin de la partie. Mais au bout des 90 minutes, c'est toujours 0-0. Encore 3 minutes pour les arrêts de jeu.
Le soleil est maintenant couché derrière les hauteurs du Vercors. C'est le moment que je choisis pour rappeler à mon gendre cette citation du Journal du Dimanche que j'ai acheté le matin :
Pour le stade, je n'ai pas été déçu, c'est une très belle architecture avec vue garantie sur les montagnes environnantes. Belle pelouse, belle lumière, à un quart d'heure du coup de sifflet, les supporters stéphanois sont déjà véhéments, ils sont venus en masse !
Tout cela me rappelle mes vingt ans, quand j'allais au stade Geoffroy Guichard à Saint Etienne. Pas de tribunes confortables pour nous mais des gradins en terre battue, debouts pendant 90 minutes pour applaudir les exploits de Abbes, Jacquet, Oleksiak ou Rijvers...
Mais le match vient de débuter. Lentement de part et d'autre ! On atteint la mi-temps sur un score vierge, mais la température est plaisante : 22° au tableau d'affichage.
Cela s'anime un peu ensuite, surtout vers la fin de la partie. Mais au bout des 90 minutes, c'est toujours 0-0. Encore 3 minutes pour les arrêts de jeu.
Le soleil est maintenant couché derrière les hauteurs du Vercors. C'est le moment que je choisis pour rappeler à mon gendre cette citation du Journal du Dimanche que j'ai acheté le matin :
" Mécha Bazdarevic est l'Arsène Lupin des arrêts de jeu : quand l'adversaire pense déjà à sa douche, ses joueurs chapardent un point en toute discrétion. Nantes et Caen sont tombés dans le panneau ces deux dernières semaines. Rattrapé par Monaco à l'ultime seconde, Saint Etienne a le profil de victime. "Et miracle ou catastrophe, à quelques secondes du coup de sifflet final, but de Grenoble !!! Hervé est anéanti.
2 commentaires:
Ca fait pleurer dans les chaumières :
"Nous étions sur des gradins EN TERRE BATTUE, les pieds nus et pleins d'engelures dans nos misérables chaussures trouées récupérées dans les poubelles des riches bourgeois de Saint-Etienne".
La prochaine fois que tu as besoin d'une description misérabiliste, fais appel aux copains !
Mon cher Jean-Pierre,
Je doute que tu sois allé souvent au stade Geoffroy Guichard, ce qui en soi n'est pas répréhensible. Quant aux guenilles que tu portais à St Etienne - et que tu portes encore pour certaines d'entres elles -, tu les avais amenées de Paris en arrivant à St E me semble-t'il...
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