Furieux d'avoir vu mon compte YouTube purement et simplement supprimé, je me suis rabattu sur DailyMotion. Bien m'en a pris, la qualité des vidéos est bien meilleure, et on a la possibilité de faire des choses intéressantes, tel que ce "Video Wall" des premières vidéos que j'ai téléchargées.
mercredi 17 septembre 2008
samedi 13 septembre 2008
P.M.R.
L'autre jour, à une station d'essence d'autoroute, je vais aux toilettes. En passant devant les toilettes "Handicapés",
je vois sur la porte le panneau suivant que l'on y avait collé :
Je me gratte la tête pour essayer de voir ce que "PMR" peut bien vouloir dire. Et je réalise qu'il s'agit de "Personnes à Mobilité Réduite"... Le politiquement correct a encore frappé. Et avec cette manie des sigles, pas sûr que lescons "mal comprenant" s'y retrouvent.
"Toilettes hors d'usage. Merci d'utiliser les toilettes PMR côté Femmes"
Je me gratte la tête pour essayer de voir ce que "PMR" peut bien vouloir dire. Et je réalise qu'il s'agit de "Personnes à Mobilité Réduite"... Le politiquement correct a encore frappé. Et avec cette manie des sigles, pas sûr que les
mercredi 10 septembre 2008
7 fois plus...
La mise en service du LHC, l'accélérateur de particules le plus puissant du monde au CERN à Genève, me rappelle des statistiques intéressantes. J'ai souvenir qu'il y a quelques années, j'avais lu qu'il y avait 7 fois plus d'avocats aux USA qu'en France. Et qu'il y avait 7 fois plus de physiciens en Europe qu'aux USA...
Mais tout va mieux. Depuis lors, on a un avocat d'affaires à la tête de l'Etat. Et Valérie Pécresse est en train de nous concocter un trou noir pour la Recherche !
Mais tout va mieux. Depuis lors, on a un avocat d'affaires à la tête de l'Etat. Et Valérie Pécresse est en train de nous concocter un trou noir pour la Recherche !
mardi 9 septembre 2008
Le jour où j'ai foutu à plat la couverture radar du Sud-Est
Mon service militaire s'est déroulé sur la base aérienne BA 942, c'est-à-dire à Bron, près de Lyon. Il y avait alors l'aérodrome civil réservé maintenant à l'aviation d'affaires depuis que l'aéroport de Lyon est parti à Satolas. Apparemment, les militaires sont aussi partis si l'on en croit cette description actuelle de ma BA 942. Comme à cette époque à l'Ecole des Mines de Saint Etienne nous étions tenus de suivre l'IMO (ou Instruction Militaire Obligatoire) pendant les 3 années d'études, je suis rentré directement comme Sous-Lieutenant après 2 mois initiaux à Caen. J'aurai l'occasion de revenir sur cette année avec mon bel uniforme d'aviateur, entre Bron, Satolas, Corbas et la Croix-Rousse. Pour l'heure, je voudrais évoquer un de mes faits d'armes peu glorieux.
Dans les premiers mois, nous étions deux jeunes ingénieurs appelés avec le grade de sous-lieutenant. Mon collègue que j'allais remplacer avait fait les Arts et Métiers.
Un jour, on nous demande - nous n'avions pas grand chose à faire, il faut dire - de tenter de faire fonctionner un générateur électrique de secours pour la station radar. Il était tout neuf, mais personne n'avait réussi à le faire fonctionner. Situé dans un petit hangar à Satolas près des radars militaires, il était censé prendre instantanément le relais si le courant électrique tombait en panne. Pour cela, un moteur diesel assez puissant devait tourner en permanence entraînant un volant - volumineuse masse métallique cylindrique - le tout couplé à un générateur électrique. Si le courant venait à disparaître, le générateur devait immédiatement prendre le relais entrainé par le volant initailement, puis par la montée en puissance du moteur diesel.
Nous commençames donc par le moteur diesel et nous pûmes le faire fonctionner au bout de 2 ou 3 jours. Il s'agissait alors de voir dans quelle mesure le générateur pouvait se coupler au réseau. Je n'ai jamais compris comment on nous a lancé dans cette aventure alors que c'était le rôle de l'installateur de laisser un appareil en état de marche avec les instructions adéquates. Nous n'y connaissions rien ou pas grand chose, mais on était jeunes et audacieux, il ne nous restait, nous semblait'il, qu'à baisser un levier pour effectuer ce couplage sur le réseau...
C'éait une journée de janvier, un peu de neige aux alentours dans une campagne brouillardeuse, c'est mon copain qui a baissé le levier. Et là, un énorme arc électrique, un éclair aveuglant, nous nous retrouvons dehors hagards, tout était jaunâtre dans une vision très altérée par l'arc électrique. On se demandait quelles conséquences il avait pû y avoir... Nous sommes revenus à la base et avons rapidement appris que la couverture radar sur tout le quart sud-est de la France avait disparu, et je crois bien que cela a duré une heure ou deux. Nous avons fait profil bas, mais pas autant que nos supérieurs. Et je ne suis pas sûr que Le Progrès ait eu vent de l'incident... La "grande muette", comme on dit. Quant à moi, par la suite j'ai réservé mes talents au changement de fusibles que l'on me demandait de faire, sarcastiquement accompagné de la formule : "Toi qui es ingénieur, ..."
Dans les premiers mois, nous étions deux jeunes ingénieurs appelés avec le grade de sous-lieutenant. Mon collègue que j'allais remplacer avait fait les Arts et Métiers.
Un jour, on nous demande - nous n'avions pas grand chose à faire, il faut dire - de tenter de faire fonctionner un générateur électrique de secours pour la station radar. Il était tout neuf, mais personne n'avait réussi à le faire fonctionner. Situé dans un petit hangar à Satolas près des radars militaires, il était censé prendre instantanément le relais si le courant électrique tombait en panne. Pour cela, un moteur diesel assez puissant devait tourner en permanence entraînant un volant - volumineuse masse métallique cylindrique - le tout couplé à un générateur électrique. Si le courant venait à disparaître, le générateur devait immédiatement prendre le relais entrainé par le volant initailement, puis par la montée en puissance du moteur diesel.
Nous commençames donc par le moteur diesel et nous pûmes le faire fonctionner au bout de 2 ou 3 jours. Il s'agissait alors de voir dans quelle mesure le générateur pouvait se coupler au réseau. Je n'ai jamais compris comment on nous a lancé dans cette aventure alors que c'était le rôle de l'installateur de laisser un appareil en état de marche avec les instructions adéquates. Nous n'y connaissions rien ou pas grand chose, mais on était jeunes et audacieux, il ne nous restait, nous semblait'il, qu'à baisser un levier pour effectuer ce couplage sur le réseau...
C'éait une journée de janvier, un peu de neige aux alentours dans une campagne brouillardeuse, c'est mon copain qui a baissé le levier. Et là, un énorme arc électrique, un éclair aveuglant, nous nous retrouvons dehors hagards, tout était jaunâtre dans une vision très altérée par l'arc électrique. On se demandait quelles conséquences il avait pû y avoir... Nous sommes revenus à la base et avons rapidement appris que la couverture radar sur tout le quart sud-est de la France avait disparu, et je crois bien que cela a duré une heure ou deux. Nous avons fait profil bas, mais pas autant que nos supérieurs. Et je ne suis pas sûr que Le Progrès ait eu vent de l'incident... La "grande muette", comme on dit. Quant à moi, par la suite j'ai réservé mes talents au changement de fusibles que l'on me demandait de faire, sarcastiquement accompagné de la formule : "Toi qui es ingénieur, ..."
mardi 26 août 2008
TF1 m'a tuer
Mon compte sur YouTube a été supprimé ! Avec toutes les vidéos que j'y avais mises... Tout cela parce que TF1 s'est plaint d'y trouver l'enregistrement d'une émission "Ca donne envie" dans laquelle Emily Loizeau était interviewée avec Barbelivien et chantait une de ses chansons. Et donc même mes vidéos de Venise, Oman, du Sahara et autres ont disparu. Du coup, je remets certaines vidéos sur mon site personnel. Pour commencer, l'excellent concert d'Emily à Saint Pierre de Chartreuse le 19 juillet de l'année dernière.
mardi 12 août 2008
Mes courses à la Migros
Quand je vais à Genève, je ne manque pas au retour de m'arrêter à la Migros, une des deux ou trois grandes chaînes de supermarchés helvétiques, pour y faire certaines emplettes. J'avais remarqué que certains articles étaient plus intéressants qu'en France côté prix, sachant que pour la qualité, on en avait souvent pour son argent.
Mais comme on parle beaucoup de la distribution en France, et de ses prix plus élevés qu'à l'étranger, j'ai voulu en avoir le coeur net. Voilà le résultat des courses, si l'on peut dire, pour 4 articles que j'ai regardés de plus près, identiques, ou presque des deux côtés de la frontière.
Le sac poubelle 3 fois plus cher en France - et j'atteste que la qualité est comparable - c'est scandaleux et cela montre que la distribution en France n'hésite pas à aller jusqu'à des prix aberrants ! Même non représentatifs, ces exemples illustrent la tactique suivie par les hypermarchés : ils se gavent sur des produits pour lesquels le client n'a pas une idée précise de leur "vrai" prix.
Alors, si vous passez par la Suisse, n'hésitez pas. Attention, la viande est horriblement chère, et le rapport qualité/prix du vin peu convainquant. Mais profitez-en pour ramener des produits "ethniques" savoureux comme les "Röstis au Lard", la "Fondue Moitié-Moitié" ou la "Saucisse aux Choux Vaudoise". Sans oublier la "Viande des Grisons".
Le sac poubelle 3 fois plus cher en France - et j'atteste que la qualité est comparable - c'est scandaleux et cela montre que la distribution en France n'hésite pas à aller jusqu'à des prix aberrants ! Même non représentatifs, ces exemples illustrent la tactique suivie par les hypermarchés : ils se gavent sur des produits pour lesquels le client n'a pas une idée précise de leur "vrai" prix.
Alors, si vous passez par la Suisse, n'hésitez pas. Attention, la viande est horriblement chère, et le rapport qualité/prix du vin peu convainquant. Mais profitez-en pour ramener des produits "ethniques" savoureux comme les "Röstis au Lard", la "Fondue Moitié-Moitié" ou la "Saucisse aux Choux Vaudoise". Sans oublier la "Viande des Grisons".
lundi 4 août 2008
La chasse au Wumpus
L'intervention de ma fille dans le billet précédent évoquait mes premiers pas dans la micro-informatique. Elle m'a rappelé notamment ce jeu du Wumpus auquel nous jouions avec mes enfants vers 1976... Une recherche dans Wikipedia a rafraîchi ma mémoire sur ce jeu, pas si bête que cela. Et j'ai donc retrouvé dans une copie d'un "Creative Computing" de 1975 le programme Basic que j'avais tapé sur mon Alcyane ainsi qu'une illustration du déroulement du jeu :
Une grotte contient 20 pièces numérotées de 1 à 20. La topographie est celle d'un dodécaèdre étiré comme dans l'illustration qui suit.
Chaque pièce mène vers 3 autres pièces. Le Wumpus se cache dans l'une d'elles, il faut donc le localiser, et depuis une pièce adjacente, tirer dans sa direction une flèche pour le tuer. Sinon : "The Wumpus got you. You lose!"...
Le Wumpus est repéré ("I smell a Wumpus !") par des traces de sang dans des pièces se situant à 1 ou 2 pièces de celle où il se trouve. Il y a aussi des pièces qui sont des puits dans lesquels on peut tomber et disparaître ("YYYIIIEEE Fell in a pit. You lose !"). Les 3 pièces adjacentes contiennent de la boue qui les signale. Enfin, des chauves-souris se trouvent dans certaines pièces et peuvent vous saisir, s'envoler et vous larguer dans une autre pièce - qui peut être celle du Wumpus ou d'un puits... La difficulté du jeu croît avec le nombre de chauves-souris et de puits sans fond.
Il existe une version en Java qui s'inspire de ce jeu. Dans cette version, chaque pièce a 4, et non 3, issues. J'en ai fait une copie commentée ci-dessous :
J'ai joué un peu sur cette version graphique. Mais elle ne vaut pas la feuille de papier où l'on marquait consciencieusement les différentes pièces et les embûches rencontrées, ni surtout ce message final sur l'écran, en majuscules, il n'y avait pas de minuscules à l'époque :
"AHA. YOU GOT THE WUMPUS!
HEE HEE HEE - THE WUMPUS'LL GETCHA NEXT TIME!!"
Listing du déroulement du jeu et programme Basic de Gregory Yob.
Une grotte contient 20 pièces numérotées de 1 à 20. La topographie est celle d'un dodécaèdre étiré comme dans l'illustration qui suit.
Chaque pièce mène vers 3 autres pièces. Le Wumpus se cache dans l'une d'elles, il faut donc le localiser, et depuis une pièce adjacente, tirer dans sa direction une flèche pour le tuer. Sinon : "The Wumpus got you. You lose!"...
Le Wumpus est repéré ("I smell a Wumpus !") par des traces de sang dans des pièces se situant à 1 ou 2 pièces de celle où il se trouve. Il y a aussi des pièces qui sont des puits dans lesquels on peut tomber et disparaître ("YYYIIIEEE Fell in a pit. You lose !"). Les 3 pièces adjacentes contiennent de la boue qui les signale. Enfin, des chauves-souris se trouvent dans certaines pièces et peuvent vous saisir, s'envoler et vous larguer dans une autre pièce - qui peut être celle du Wumpus ou d'un puits... La difficulté du jeu croît avec le nombre de chauves-souris et de puits sans fond.
Il existe une version en Java qui s'inspire de ce jeu. Dans cette version, chaque pièce a 4, et non 3, issues. J'en ai fait une copie commentée ci-dessous :
J'ai joué un peu sur cette version graphique. Mais elle ne vaut pas la feuille de papier où l'on marquait consciencieusement les différentes pièces et les embûches rencontrées, ni surtout ce message final sur l'écran, en majuscules, il n'y avait pas de minuscules à l'époque :
"AHA. YOU GOT THE WUMPUS!
HEE HEE HEE - THE WUMPUS'LL GETCHA NEXT TIME!!"
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