Louis Froment (1859-1951) est mon arrière grand-père maternel, originaire de Villefranche de Rouergue dans l'Aveyron.
On le voit ici sur sa moto un peu après la guerre de 39-45, il était toujours alerte à près de quatre-vingt dix ans. Je me rappelle bien l'avoir vu quand nous étions passés chez nos grands-parents, probablement au retour du Maroc où nous sommes nés mes soeurs et moi.
Sur cette photo, on le voit entre ma soeur Michou et moi. Dans l'enregistrement qu'elle a fait en 1973 de notre grand-père Fernand, j'ai repris 3 minutes dans lesquelles il parle de Louis Froment, et plus particulièrement de sa guerre du Tonkin (1884-85) dans laquelle il s'était engagé.
Fernand racontait comment son beau-père Louis Froment était obligé de tremper le canon de son fusil dans le Yang Tse Kiang (*) pour le refroidir tellement il tirait de coups de fusil !!! On apprend aussi qu'il n'avait jamais écrit à ses parents durant son séjour en Extrême-Orient, et que sa mère, inquiète, s'était vue dire par une cartomancienne qu'elle ne reverrait plus son fils. Et que Louis à son retour était allée voir cette diseuse de bonne/mauvaise aventure pour lui donner une paire de claques...Ci-dessous, une "image d'Epinal" évoquant cette guerre du Tonkin.
(*) Comme le dit à juste titre le commentaire, il ne s'agit pas du Yang Tse Kiang, mais plutôt du Fleuve Rouge probablement.
On le voit ici sur sa moto un peu après la guerre de 39-45, il était toujours alerte à près de quatre-vingt dix ans. Je me rappelle bien l'avoir vu quand nous étions passés chez nos grands-parents, probablement au retour du Maroc où nous sommes nés mes soeurs et moi.
Sur cette photo, on le voit entre ma soeur Michou et moi. Dans l'enregistrement qu'elle a fait en 1973 de notre grand-père Fernand, j'ai repris 3 minutes dans lesquelles il parle de Louis Froment, et plus particulièrement de sa guerre du Tonkin (1884-85) dans laquelle il s'était engagé.
Louis Froment au Tonkin 3mn15
Fernand racontait comment son beau-père Louis Froment était obligé de tremper le canon de son fusil dans le Yang Tse Kiang (*) pour le refroidir tellement il tirait de coups de fusil !!! On apprend aussi qu'il n'avait jamais écrit à ses parents durant son séjour en Extrême-Orient, et que sa mère, inquiète, s'était vue dire par une cartomancienne qu'elle ne reverrait plus son fils. Et que Louis à son retour était allée voir cette diseuse de bonne/mauvaise aventure pour lui donner une paire de claques...Ci-dessous, une "image d'Epinal" évoquant cette guerre du Tonkin.
(*) Comme le dit à juste titre le commentaire, il ne s'agit pas du Yang Tse Kiang, mais plutôt du Fleuve Rouge probablement.
2 commentaires:
Ce qui me frappe c'est la rapidité de déplacement du grand-père, parce que se battre au Tonkin et aller refroidir son fusil dans le Yang Tse Kiang, en chine centrale, à plus de 2000 km, c'est une performence!
Il doit y avoir confusion entre le Yang Tse ou Fleuve bleu et le Song Koï ou Fleuve rouge, tout comme entre Chinois et ceux qu'on appelait alors annamites. Tout ça c'est du pareil au même: ils ont tous les yeux bridés!
Bonjour, je viens de découvrir votre blog et l'histoire de Louis Froment, en cherchant des infos sur la guerre du Tonkin. Il y aquelques années, ma mère faisait des recherche dans l'état civil (pour autre chose), et elle a eu la surprise de découvrir l'acte de décès de son grand-oncle, Jacques le Saux, "décapité par les chinois". elle n'en avait jamais entendu parler. Mes recherches m'ont révélé, qu'il faisait partie (vraisemblablement) du groupe du commandant Rivière le 19 mai 1883, car sa date de décès est du 19 mai 1883: même date que la bataille dite "du pont de papier".
amicalement
Gabrielle
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