En 1971, je suis parti faire des études à l'Université du Texas à Austin en Business Administration. Le système américain comporte 2 semestres de 4 mois, plus des demi-semestres en été, et des cours de 3 heures, habituellement, par semaine. Et un étudiant standard en suit 5 ou 6 maximum à la fois. Soit près de 12 à 15 cours par année universitaire. Chaque cours est noté de A à D.
Je n'ai obtenu que des A pour les cours que j'ai pris, sauf un seul B dans le cours de Marketing. Il faut dire qu'à cette époque (et maintenant encore, voir mon billet sur ce sujet), je n'aimais pas le marketing. Mais j'avais fait très fort tout au long du trimestre avec les "homeworks", ne remportant que des A ou des A+ là où certains étudiants américains se ramassaient des C. J'ai souvenir d'une étude de cas d'application de calculs statistiques où certains autres étudiants n'hésitaient pas à faire des prévisions de ventes négatives parce que leur droite de régression disait cela.
C'est dans ce cours que j'avais fait la plus belle étude de cas de ma scolarité texane. Il s'agissait d'une entreprise faisant de la faïence (style Jacob Delafon, bien connu de nos salles de bains), dont les ventes stagnaient et qui se posait la question de la création de nouvelles lignes de produits. Le plus sérieusement du monde, j'avais proposé une ligne de toilettes de jardin ou publiques pour que les chiens viennent y lever la patte ou y faire leurs crottes, tablant sur le nombre élevé et croissant de "pets" dans les familles US. Mon étude était rigoureuse et conforme à l'enseignement reçu, j'obtins la note maximum pour ce devoir.
Or le manque d'humour de mon professeur me rattrapa pour mon "term paper". Il s'agit d'un papier d'une dizaine de pages à rédiger sur un sujet au choix, bien connu dans les universités américaines. Certains étudiants se faisaient d'ailleurs de l'argent de poche en revendant des term papers tout faits.
Mais moi, confiant dans toutes les notes intermédiaires maxi engrangées dans le cours, j'ai fait un papier pour expliquer pourquoi je détestais le marketing. Voilà comment un A garanti s'est transformé en le seul B de ma scolarité. Et si j'ajoute que même dans le cours de Sport j'avais obtenu un A, ceux qui me connaissent vont bien rigoler.
Je n'ai obtenu que des A pour les cours que j'ai pris, sauf un seul B dans le cours de Marketing. Il faut dire qu'à cette époque (et maintenant encore, voir mon billet sur ce sujet), je n'aimais pas le marketing. Mais j'avais fait très fort tout au long du trimestre avec les "homeworks", ne remportant que des A ou des A+ là où certains étudiants américains se ramassaient des C. J'ai souvenir d'une étude de cas d'application de calculs statistiques où certains autres étudiants n'hésitaient pas à faire des prévisions de ventes négatives parce que leur droite de régression disait cela.
C'est dans ce cours que j'avais fait la plus belle étude de cas de ma scolarité texane. Il s'agissait d'une entreprise faisant de la faïence (style Jacob Delafon, bien connu de nos salles de bains), dont les ventes stagnaient et qui se posait la question de la création de nouvelles lignes de produits. Le plus sérieusement du monde, j'avais proposé une ligne de toilettes de jardin ou publiques pour que les chiens viennent y lever la patte ou y faire leurs crottes, tablant sur le nombre élevé et croissant de "pets" dans les familles US. Mon étude était rigoureuse et conforme à l'enseignement reçu, j'obtins la note maximum pour ce devoir.
Or le manque d'humour de mon professeur me rattrapa pour mon "term paper". Il s'agit d'un papier d'une dizaine de pages à rédiger sur un sujet au choix, bien connu dans les universités américaines. Certains étudiants se faisaient d'ailleurs de l'argent de poche en revendant des term papers tout faits.
Mais moi, confiant dans toutes les notes intermédiaires maxi engrangées dans le cours, j'ai fait un papier pour expliquer pourquoi je détestais le marketing. Voilà comment un A garanti s'est transformé en le seul B de ma scolarité. Et si j'ajoute que même dans le cours de Sport j'avais obtenu un A, ceux qui me connaissent vont bien rigoler.
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