jeudi 20 septembre 2007

Certains honorent leur profession, d'autres pas...

Dans un billet précédent, j'évoquais les quatre procès intentés par mes voisins, et tous perdus par eux. J'aimerais revenir sur ce triste épisode pour rendre hommage aux juges du Tribunal de Grenoble qui ont eu à s'occuper de ces affaires et dont je donne les noms ci-dessous :
  • Monsieur R. Roux

  • Madame A. Robert-Marquois

  • Madame A. Gaillard-Maunier

  • Monsieur J.-Y. Chauvin
J'estime en effet que ce sont des dizaines d'heures que ces juges ont dû consacrer à des procès qui n'étaient que de mesquines tentatives de spoliation dont Julien Courbet aurait pû faire ses choux-gras ! Ils ont dû prendre connaissance de dizaines de pages d'argumentations, lire une centaine de témoignages (dont treize sont des faux-témoignages avérés), consulter des dizaines d'actes de propriété et pour Madame Gaillard-Maunier, écarter les conclusions erronées d'un géomètre, Expert auprès des Tribunaux !!!

Parlons d'ailleurs un peu de cet "expert" qui, lui, n'honore pas sa profession. Il a rendu un avis en reprenant tel quel les conclusions du rapport qu'un de ses confrères avait fait pour mes adversaires. J'ai été obligé de faire appel à mon tour à un autre géomètre-expert pour invalider le rapport de cet expert auprès des tribunaux. Et donc la juge a été obligée de reprendre complètement à son compte l'étude des dizaines d'actes de propriété, pour aboutir à cette phrase plus délicate que ma prose :
"Dans ces conditions, le rapport sera déclaré régulier, étant précisé
que les conclusions expertales ne s'imposent pas au tribunal
"
Une satisfaction néanmoins : la condamnation de mes adversaires à payer l'intégralité des honoraires de cet expert : 3 756, 13 euros tout de même !...

En définitive, il est clair que ces juges, et leurs collègues, ne savent pas très bien ce que veulent dire "les 35 heures". Et en ces temps où on dit qu'il y a trop de fonctionnaires, avant de se demander s'il y a trop de juges, on devrait commencer par trouver le moyen de dissuader les plaideurs abusifs de continuer à jouer pour leur profit avec la machine judiciaire.

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