Quand je suis arrivé en Suisse au début des années 80, un sujet de discussion brûlant était alors la "mort des forêts". C'était la faute des "pluies acides" ainsi que des gaz d'échappement des voitures et camions. C'est ainsi que l'on a vu une limitation à 90 km/h de la vitesse sur les autoroutes traversant les petits cantons du centre de la Suisse. D'importants budgets de recherche furent affectés à l'étude de ce problème et à la préconisation de solutions envisageables.
Et puis, à part quelques ravages dus aux bostryches, on a en fait constaté que la forêt se portait à merveille. Universitaires et écologistes locaux ont eu l'honnêteté, dix ans plus tard, de reconnaître qu'ils s'étaient complètement trompés.
Et donc au début des années 90, on a embrayé sur la "couche d'ozone", catastrophe annoncée génératrice de cancers de la peau... C'était la faute aux CFC, gaz propulseur de nos bombes aérosols. Même si on voyait mal pourquoi le trou dans la couche d'ozone se trouvait plutôt au pôle Sud, dans un hémisphère peu consommateur de ces bombes aérosol... Mais une nouvelle occasion pour une autre couche, celle-là de budgets de recherche sur le problème !
Qui donc nous parle de cette fameuse couche d'ozone maintenant ? Là, pas de remords des scientifiques et écologistes, le remplacement des CFC par du CO2 dans les bombes pouvant expliquer l'évanouissement du problème.
CO2, vous avez dit CO2 ?...
Maintenant, c'est le CO2 et le réchauffement climatique qui sont sur le devant de la scène. Et toute la communauté scientifique et écologique de se focaliser sur ce nouveau cheval de bataille.
Loin de moi l'idée de nier la réalité de ce réchauffement climatique. Mais mon expérience d'ancien universitaire m'a appris que pour obtenir des budgets de recherche, il était nécessaire que le sujet soit à la mode et médiatiquement porteur. Et je ne peux que constater une corrélation entre les sujets "brûlants" du moment et les thèmes de congrès scientifiques de mes anciens collègues.
Pourtant, le retour à l'équilibre est notre destinée car comme le disait Eddington "L'entropie est la flèche du temps".
Tout cela pour regretter aussi que l'on s'occupe trop de thermodynamique et pas assez d'humanité.
Et puis, à part quelques ravages dus aux bostryches, on a en fait constaté que la forêt se portait à merveille. Universitaires et écologistes locaux ont eu l'honnêteté, dix ans plus tard, de reconnaître qu'ils s'étaient complètement trompés.
Et donc au début des années 90, on a embrayé sur la "couche d'ozone", catastrophe annoncée génératrice de cancers de la peau... C'était la faute aux CFC, gaz propulseur de nos bombes aérosols. Même si on voyait mal pourquoi le trou dans la couche d'ozone se trouvait plutôt au pôle Sud, dans un hémisphère peu consommateur de ces bombes aérosol... Mais une nouvelle occasion pour une autre couche, celle-là de budgets de recherche sur le problème !
Qui donc nous parle de cette fameuse couche d'ozone maintenant ? Là, pas de remords des scientifiques et écologistes, le remplacement des CFC par du CO2 dans les bombes pouvant expliquer l'évanouissement du problème.
CO2, vous avez dit CO2 ?...
Maintenant, c'est le CO2 et le réchauffement climatique qui sont sur le devant de la scène. Et toute la communauté scientifique et écologique de se focaliser sur ce nouveau cheval de bataille.
Loin de moi l'idée de nier la réalité de ce réchauffement climatique. Mais mon expérience d'ancien universitaire m'a appris que pour obtenir des budgets de recherche, il était nécessaire que le sujet soit à la mode et médiatiquement porteur. Et je ne peux que constater une corrélation entre les sujets "brûlants" du moment et les thèmes de congrès scientifiques de mes anciens collègues.
Pourtant, le retour à l'équilibre est notre destinée car comme le disait Eddington "L'entropie est la flèche du temps".
Tout cela pour regretter aussi que l'on s'occupe trop de thermodynamique et pas assez d'humanité.
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